Confrontez vous à votre part d’ombre

Si vous êtes ici à lire mon article, c’est probablement que les questions de jouer le rôle de sa vie, d’alignement, d’être sur sa mission de vie vous intéresse, vous passionne, vous interpelle. Si vous avez tapé ces mots-clés sur Internet, c’est probablement que vous souhaitez développer des qualités tels que la patience, la générosité et donc que vous êtes dans une période d’introspection. Comment devenir la meilleure version de soi-même parce que je crois qu’effectivement, on aimerait pouvoir se regarder dans une glace le soir. Les choix sont plus faciles, la vie est plus facile à vivre.

Alors, quand on cherche à développer nos qualités, c’est plus naturel de vouloir développer sa patience, sa persévérance, son courage, son authenticité. C’est assez rare de taper sur Google des mots tels que : comment je peux être plus radin, comment je peux être plus égoïste, comment je peux être plus menteur. Comme si on séparait, dans la pensée duelle, ce qui est bien, ce qui est mal, ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire et on est là, dans une définition très judéo-chrétienne de toutes nos qualités. Il y a le bien, il y a le mal, la réussite, l’échec, le sacré, le sacrilège.

Deux réalités

L’enseignement asiatique bouddhique n’oppose pas deux réalités mais au contraire, on nous aide à comprendre que les deux qualités, la patience et l’impatience, le courage et la lâcheté ne sont pas des qualités opposées, mais une pièce opposée d’une même face, d’une même sphère.

Ainsi par exemple, si je conduis et me retrouve derrière un tracteur, je vais devoir calmer mon impatience pour ne pas prendre de risques inconsidérés pour le dépasser, ou si je vois quelqu’un taper son chien, je vais vouloir le bousculer ou ne rien faire et faire preuve de lâcheté.

Pour la pensée non duelle, ces deux opposés ne sont pas justement à séparer, mais comprendre la source de l’un pour enrichir l’autre. Nous avons tous en nous de la lâcheté et du courage, de la générosité et de l’avarice. Vouloir être l’un et pas l’autre, se serait avoir une position mortifère.

Et souvent, dans l’exploration du développement personnel, la transformation de soi, on voudrait oublier une partie de soi. Et cette partie de soi, qu’on appelle sa part ombre, on a tendance souvent à la mettre de côté.

Donc, on a besoin de l’ombre et de la lumière, les deux font partie de nous.

Reconnaitre sa part d’ombre

Si on ne reconnait pas sa part d’ombre, le réflexe va être de la projeter sur l’autre. Et comme je ne reconnais pas ma propre lâcheté, je vais avoir tendance à ne pas supporter les gens lâches. Ce principe de l’ombre et de la projection fait que toutes les qualités comme les défauts qu’on ne reconnait pas chez nous, on va avoir tendance à les projeter chez l’autre.

On va projeter notre ombre en se plaignant que celui-ci est égoïste, que celui-ci est lâche, que celui-ci est un manipulateur, que celui-ci est un pervers narcissique, etc… Mais si nous-même sommes dans la clarté, nous sommes dans l’alignement, nous ne pourrons pas être manipulé. Donc on a pas besoin de craindre les manipulateurs si nous-même sommes dans la clarté. La meilleure façon de reconnaitre sa véritable lumière, c’est de reconnaitre autant ses parts d’ombre que ses parties lumineuses. Et d’avoir une relation plus affective et apaisée avec soi.

Mettre sa part d’ombre en lumière – Inexploré digital (inexplore.com)

Accueillir ses douleurs

Quand j’ai commencé les séances d’hypnose pour dormir de Bulles de Légèreté, (qui nous aident à être plus calme et détendu), pour ma part, j’avais des douleurs au bas du dos et aux jambes. Avec des exercices de respiration, j’ai appris non pas à lutter contre ces douleurs, mais à les accueillir. Et à partir du moment où j’ai accepté ces douleurs, il y a quelque chose qui s’est détendu à travers moi, naturellement et sans effort. Et tout ce que l’on reconnait naturellement en nous, le fait de reconnaitre la douleur, ça se détend. Hypnoses pour dormir – Bulles de Légèreté (bullesdelegerete.com)

Pour notre part d’ombre, c’est la même chose, car ce que l’on projette sur l’autre, c’est autant nos défauts que nos qualités. Si je n’identifie pas ma lumière, je vais être fascinée par la lumière des autres. Si je ne reconnais pas ma générosité, je vais être émerveillée par la générosité des autres. Mais reconnaitre son ombre et sa lumière, c’est la meilleure façon de reconnaitre son humanité.

Jung nous disait :  » Ne cherchez pas à être parfait, soyez complet ». Apprivoiser son ombre, reconnaitre toutes les facettes de sa personnalité comme on reconnait les facettes d’un kaléidoscope, c’est être déjà plus dans son humanité.

Je suis heureuse de partager mon blog avec vous et n’hésitez pas à commenter ou à poser des questions.

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