Il arrive à chacun de nous de rencontrer ce que l’on pourrait appeler des problèmes. Et si vous rencontrez des difficultés, vous avez peut-être envie de trouver des solutions à vos problèmes.
Avant d’aborder le sujet, j’ai deux choses à vous dire. La première c’est de vous inviter à réfléchir à cette question. Qu’est-ce que vous définissez comme étant un problème ? Pourquoi c’est important pour moi de commencer par là ?
C’est qu’on a tendance à rapidement mettre des étiquettes sur tout. Notamment sur ce qui ne se déroule pas comme prévu. On a cette idée en tête que la vie devrait être un long fleuve tranquille, comme le dit le film. Ou tout devrait bien se passer. Dès qu’il y a quelque chose que je n’avais pas prévu, que je n’ai pas contrôlé. Que j’aurais préféré qu’il n’arrive pas, et bien je vais l’appeler comme étant un problème.
Alors qu’il y a différentes opportunités derrière ces défis là. Je vais chercher à le chasser, à le résoudre très rapidement. Donc la première chose s’est vraiment de s’interroger sur cette notion de problème. Qu’est-ce que je considère comme étant un problème dans ma vie ? Parce que dans la résolution du problème, je vais parler aussi de votre perception. Le même événement dans la vie de quelqu’un d’autre. Et bien cette personne ne le considèrerait pas forcément comme étant un problème. Donc, ça c’est le premier point.
Le deuxième point c’est une bonne question et un bon processus c’est. Comment je peux trouver une solution à mon problème ? Parce que ça met le cerveau en mode solution justement. Cette question là est beaucoup plus efficace qu’une autre question. Qu’un grand nombre de personnes se posent quand ils rencontrent des difficultés c’est. Pourquoi j’ai ce problème ?
Parce qu’encore une fois, si je lance mon cerveau là-dessus, il va me trouver des solutions. Mais ce n’est pas de savoir pourquoi j’ai ce problème qui va justement me permettre de résoudre cette difficulté. Donc c’est un très bon point de se demander comment trouver des solutions à mon problème ?
Listez votre ou vos problèmes
Un petit avertissement là-dessus. N’écoutez pas votre tête en disant : » Non, celui-là, je ne vais pas le mettre ». La puissance de l’écrit est vraiment intéressante. On le sait, tenir un journal a été un outil de résilience pour nombre de soldats. Une étude a été menée sur des soldats. La capacité de se reconstruire, d’être résilient a été plus importante chez les soldats qui écrivaient. Plutôt que ceux qui ne faisaient rien de particulier pour surmonter l’adversité. Donc vraiment, prenez le temps d’écrire, ça permet de coucher sur papier et de décoller le nez de ses problématiques.
Accueillez vos émotions
Vous avez une difficulté, ça génère des émotions désagréables en vous très certainement. Prenez le temps de les vivre et de les évacuer. Prenez le temps de vous libérer pour qu’elles ne stagnent pas. Parce qu’à force de ne pas écouter, de ne pas vivre nos émotions. Et bien on les empile, on les empile et on les transforme en cocotte-minute.
Don c’est pas l’idée. Vraiment libérez vous de ces émotions. Parce que si vous agissez sous le coup de l’émotion, vous ne déclencherez pas la meilleure partie de vous. C’est votre cerveau le plus archaïque qui va prendre les commandes. Et pour lui il y a deux options : la fuite ou l’attaque. Mais ce n’est pas les meilleures options. La solution la plus juste, la plus fine, la plus adaptée pour vous, elle se situe ailleurs. Donc prenez le temps d’accueillir vos émotions, de vraiment les libérer. Pour pouvoir revenir au calme et récupérer tous vos moyens, ça s’est vraiment quelque chose d’important.
Identifiez ce qui vient de vous et uniquement de vous
Pourquoi je vous dis ça ? Souvent des gens disent qu’ils ont des problèmes. Quand je les écoute, je m’aperçois que leurs problèmes vient de leur fils(le) ou de leur père. Donc en gros, leurs problèmes ne sont même pas à eux mais aux autres.
Alors je ne suis pas en train de vous dire de devenir un monstre d’égoïsme. Ce n’est pas ça du tout. Par contre, ce qui est hyper important, c’est de laisser à chacun sa puissance déjà. Tout simplement parce que je ne peux pas aider quelqu’un qui ne demande pas d’aide. Qui n’a pas du tout envie que je l’aide, en particulier le fils(le) ou le père.
Donc identifiez très clairement ce qui dépend de vous dans les problèmes que vous avez. Notamment, identifiez si vraiment le problème est à vous ou s’il est à quelqu’un d’autre.
Vous pourrez certainement aider cette autre personne. Il n’empêche que c’est important de vous détacher, de vous décoller de cette problématique. Parce que ce n’est pas la vôtre. Si vous êtes pieds et poings liés. Si les problèmes des uns sont vos problèmes aussi et bien vous êtes impacté émotionnellement. Et ce n’est pas la meilleure façon d’aider les gens. Donc ça c’est vraiment un point important pour ne pas ajouter du problème au problème. Maintenant, vous avez identifié ce qui vient de vous.
Comment résoudre un problème dans la vie quotidienne ? (tureussiras.com)
Pourquoi est-ce que je le vis comme un problème ?
Parce que c’est un fait, donc ce fait là est un problème pour moi parce que ça résonne en moi. Cela peut venir par des choses survenues au passé par exemple. Je peux avoir peur qu’une situation se reproduise. Cela peut me rappeler la manière dont j’ai été considérée lorsque j’étais jeune. Donc vraiment, questionnez vous autour de ça pour vous demander ce que cela vient chercher en vous. Pour vous demander aussi est-ce que cela me rappelle des choses du passé ? Est-ce que c’est la première fois que j’ai ce ressenti là ? Ou est-ce que finalement, je l’ai déjà expérimenté ? Une fois, plusieurs fois ?
Cette question là va être intéressante parce qu’elle va me permettre de repérer les schémas. Si j’ai tout de suite envie de trouver une solution à mon problème. Peut-être que je vais passer à côté d’un enseignement. Je vais réussir à éteindre le feu sur ce coup-là. Mais comme je n’ai pas eu l’enseignement, la vie va me reconfronter aux mêmes enseignements, à la même situation souffrante.
Donc prenez le temps de tirer le maximum d’enseignement. C’est une opportunité aussi derrière ce problème, il y a quelque chose certainement pour vous faire grandir. Comme le dit Antony Robins « Quelque chose ne m’arrive pas à moi, mais elle arrive pour moi « . Et c’est une vision qui est intéressante. C’est de considérer que le problème ne me tombe pas dessus ou ne m’arrive pas à moi, mais pour moi. Parce qu’il y a des enseignements, des axes d’évolution derrière ça.
Dans le pire des cas, que se passera-t-il ?
La deuxième question que vous pouvez vous poser. Est-ce que ce problème aura encore de l’importance dans 5 ou 10 ans ? Pourquoi est-ce que je vous demande de vous poser cette question là ? Parce que nous sommes très doués pour les scénarios catastrophes, nous sommes très doués pour que notre tête s’emballe.
On a tous vécu, à différents moments de notre vie, des difficultés qui arrivent et on en prend connaissance. Cela peut-être un mail, un appel. Une phrase, quelque chose qui arrive et vraiment, on sent que l’on panique complètement et on s’emballe.
Donc rien que le fait de se dire . « Ok, est-ce que cela aura encore de l’importance dans 5 ans ? » Cela peut permettre de prendre du recul. Parce que dans la plupart des cas, on va répondre et bien non, cela n’aura aucune importance. Et puis, si jamais je réponds oui et bien cela peut me donner de la motivation. A me mettre en action en disant : oui, ça fait partie des grosses difficultés, des gros défis de ma vie. Parce qu’on appelle problème des choses qui ont une intensité extrêmement différente dans nos vies.
Il y a des problèmes de plusieurs tailles
Des difficultés de plusieurs tailles. En vous posant cette question là, vous réalisez que ce que vous appelez problèmes, ne comptera plus après. Dans le pire des cas, et bien il n’y a pas mort d’homme. Et pour certains, oui dans le pire des cas il y a quand même des conséquences lourdes. Le fait d’aller le visiter, va permettre de trouver la motivation. Pour pouvoir faire en sorte que ce pire des cas ne se produise pas. Cela m’amène à prendre du recul et trouver la force, la motivation et le courage d’agir.
Prenez 100% de vos responsabilités
Alors on est bien d’accord, on ne choisit pas tout ce qui nous arrive dans notre vie. Bien sûr, on est pas toujours responsable de nos difficultés. En revanche, je suis 100% responsable de la réponse que je construis autour de ça. Je réalise à cette étape là que je n’ai pas le choix de ce que j’affronte. Par contre, j’ai toujours le choix de l’état d’esprit que j’adopte pour y faire face justement. Parce que la difficulté qui arrive et bien, encore une fois, c’est un fait. C’est juste une information que je viens d’apprendre.
Alors là-dessus, ça ne sert à rien de faire l’autruche
Dans bon nombre de cas, on préfère ne pas savoir. On fait l’autruche, on attend, on laisse pourrir le truc. Et ça s’est vraiment anxiogène et c’est tellement à l’opposé de ce que l’on est. C’est tellement à l’opposé de l’être puissant que l’on est. On ne peut pas être bien dans ce genre de comportement. Parce que ça pourrit la situation. On est pas bien aussi parce que c’est tout sauf ce que nous sommes. Quand ce que je suis, ce que je fais n’est pas aligné avec moi, mon corps va me le dire. Et il me le dit en ne me sentant pas bien finalement.
Donc prendre 100% de ses responsabilités c’est quoi ? Et bien, c’est sortir la tête du sable si vous avez tendance à faire l’autruche. C’est regarder vraiment le problème bien en face pour vous reconnecter à votre propre pouvoir. Il n’y a pas grand chose de pire pour l’être humain que de penser qu’il ne peut rien. Que de penser qu’il subit et de jouer la victimisation.
Encore une fois parce que ce n’est pas ce que vous êtes. Donc, mettez les choses à plat. Si le problème que vous rencontrez est d’ordre financier par exemple, ne tournez pas le dos à ça. Les problèmes courent toujours plus vite que nous. Simplement d’y faire face avec courage, de respirer un bon coup. De lire mon article sur débarrassez-vous de vos peurs. Ne tournez pas le dos, ça n’apporte jamais rien de bon.
Posez l’intention
Je crois profondément à la puissance de l’intention et je ne suis pas la seule à y croire énormément. Je vous invite à le tester. Si vous êtes convaincu cela va être facile, si vous n’êtes pas convaincu, testez-le, vous n’avez rien à perdre.
Posez simplement l’intention que tout va s’arranger pour le mieux. Je ferais un petit bémol là-dessus, parce qu’en fait le mieux, je crois que je sais ce que c’est. Comme on a un côté contrôlant, on croit savoir ce qui est bon. Je peux avoir une idée de ce qui est le mieux. Alors que la réalité peut-être complètement différente. Peut-être que la vie à d’autres infos. De toute façon elle a d’autres infos. Peut-être que ce que moi j’envisage ce qui est le mieux, n’est pas ce qui est le mieux pour moi. Donc posez simplement l’intention avec beaucoup d’ouverture, que tout s’arrange pour le mieux, pour toutes les personnes impliquées.
Gardez la foi
Je ne parle pas de la foi religieuse. Je parle d’une vraie confiance en vous, dans les autres aussi et puis dans la vie. Il y a un proverbe qui dit qu’aucun flocon de neige ne tombe au mauvais endroit. Einstein disait : » Que l’Univers ne jouait pas aux dés « .
Donc c’est vraiment une confiance aussi que de se dire que tout est pour le mieux. Je garde confiance, j’ai posé mon intention. Cela ne sert à rien d’imaginer le pire des scénarios si ce n’est pas ce que je veux. Je me concentre sur ce que je veux créer et je garde la confiance que ça peut justement se produire.
Quelle action est-ce que je peux faire ?
Et des fois, c’est une toute petite action. Quelle action puis-je faire pour aller dans le bon sens? Justement comme mon intention est que cela s’arrange pour le meilleur. Certainement j’ai ma petite idée de ce que je voudrais voir se produire. Quelle petite action vous pouvez faire pour avoir 100% de responsabilité sur la réponse que vous devez adopter.
Si vous n’avez pas d’idée à ça, demandez vous ce que ferait quelqu’un qui a 100% confiance en lui. Que ferait quelqu’un dans la même situation que vous. Si il avait vraiment une foi que tout va s’arranger, s’il était sûr que cela va marcher, qu’est-ce qu’il ferait ? Quelle est cette première action avec laquelle il commencerait et puis bien sûr, faites comme ci. Cela marche très bien le faites comme ci. Maintenant que vous savez quelle action il ferait et bien, faites là, vous.
Entourez vous et demandez de l’aide
Alors s’entourer, ça peut-être s’entourer de vos proches. Cela peut être aussi s’entourer d’un professionnel qui lui est spécialisé dans ce type de problématique. A un moment donné, c’est important de réaliser qu’il y a une limite à ce que l’on peut faire seul. On est pas compétent dans tous les domaines et c’est important à mon sens, sur certains points, sur certains problèmes. Donc à vous de voir si ça correspond à la difficulté que vous avez en ce moment. De savoir s’entourer des bonnes personnes. De savoir demander de l’aide.
Demander de l’aide c’est arrêter de croire que tout seul, avec mes petits bras, je peux tout faire. On a tous besoin à un certain moment de nos vies de demander de l’aide.
Si c’est facile pour certains et bien pour d’autres d’entre-nous, c’est compliqué. Parce qu’on a pu acquérir la croyance que je suis fort, je me suis fait tout seul. J’ai besoin de personne. Et bien, si vous êtes là-dedans, je vous invite à déstabiliser cette croyance là. Puis à vous demander si vous n’avez pas besoin de l’aide de quelqu’un.
Encore une fois, vos proches, un professionnel, peu importe. Mais interrogez vous sur quelle est cette personne qui pourrait vous aider efficacement dans la problématique que vous rencontrez aujourd’hui.
Quel perception ai-je du problème ?
Je voudrais juste ajouter que des difficultés, nous en avons tous. Ce n’est pas parce que nous sommes sur un chemin d’évolution, qu’on a plus aucune difficulté, aucun problème. Ce que je peux vérifie est que j’affronte des problématiques qui sont bien supérieures à ce que je rencontrais auparavant. Lorsque je travaillais en tant qu’infirmière en psychiatrie. Sauf, ce qui a changé énormément, c’est la vision que j’en ai, la perception de ces problématiques là.
Une difficulté qui m’aurait semblé insurmontable il y a quelques années, je vais avoir un fonctionnement opérationnel juste et aligné. Il ne s’agit pas d’être un robot en mode action réaction tout le temps, c’est pas du tout ça l’idée. C’est de comprendre que plus vous allez évoluer, plus les difficultés n’en seront pas. Cela ne veut pas dire qu’il n’y en aura plus. Cela veut dire que vous serez outillé intérieurement pour pouvoir passer la vague le plus doucement, le plus facilement possible. Parce que rien ne dure, ça on le sait aussi. Alors là, c’est l’intention que j’ai pour vous.
