Le jugement

En quoi juger vous empêche d’aimer ? De nous aimer nous-même et d’aimer les autres ? Et en quoi se débarrasser du jugement permet un meilleur épanouissement ? C’est ce que l’on va voir aujourd’hui dans cet article ayant pour thème d’éviter de juger.

J’ai été très inspirée par diverses lectures que j’ai eu ces derniers mois. Divers jugements que j’ai pu recevoir, diverses conversations que j’ai pu avoir de mes proches. Cela vient aussi de ma lecture du 5 ième accord toltèque que je vous invite à lire.

Amazon.fr – Le 5e accord toltèque: La voie de la maitrise de soi – Ruiz, Don Miguel, Ruiz, Don José – Livres

Je pense que cela pourra étayer mes propos et vous permettre une analyse en tout cas plus en profondeur.

Le travail sur soi

Je vous parle du jugement que l’on va émettre soi-même parce que c’est un très joli travail sur soi-même. C’est un très joli travail que j’ai entrepris moi-même par le passé, mais que je continue à faire. Et je l’ai encore plus renforcé ces derniers temps. Je ne vais pas vous dire que je suis quelqu’un qui ne juge pas. Que je ne juge plus parce que c’est faux. Je suis humaine, je continue de juger. Je juge encore et je suis toujours sur ce très joli travail que je vous invite également à faire. C’est un travail qui est beau, pourquoi est-ce qu’il est beau ? C’est parce que c’est un travail sur l’amour de soi. Vers l’expansion du cœur, l’expansion de la conscience et vers un cœur plus ouvert à l’autre.

Ce travail nous permet de se défaire du jugement que l’on va émettre sur soi. Et cela va permettre aussi de se tourner vers l’autre et vers les autres. Pourquoi est-ce que je vous dis que le fait d’apprendre à ne plus juger permet l’amour de soi ? Tout simplement parce que le jugement que l’on émet vers autrui est proportionnelle à la relation qu’on entretient avec soi-même. Et ça, c’est typiquement un des principes que j’ai lu dans le 5 ième accord toltèque.

Le jugement est un moyen d’éviter la peur

En fait, moins je m’aime, plus je juge. Moins j’ai l’amour de moi, plus je vais avoir envie de juger autrui. Pourquoi ? Parce que le jugement que je vais émettre permet de dire que le problème vient de l’extérieur. Que le problème c’est l’autre et que rien ne vient de moi.

Le problème vient de l’extérieur. C’est l’autre, ça ne vient pas de moi. C’est l’autre qui est bizarre, il est comme ceci, il ne fait pas les bonnes choses. En fait, le jugement est un moyen d’éviter la peur. Je vais étayer mon propos afin que vous compreniez. Si vous jugez, c’est que vous avez peur. Le jugement prend ses racines dans l’insécurité. Moins je m’aime, plus je juge. Je suis en insécurité par rapport à mon environnement, des situations et des comportements. Et du coup, plus je suis en insécurité et plus je juge. Parce que le jugement est un moyen justement de se protéger de la peur.

Reconnaitre son insécurité

Son manque d’amour de soi et de se dire :  » C’est pas moi le problème, c’est l’autre « . Donc moins je m’aime, plus je juge. Parce que moins je m’aime, plus je suis en insécurité. Plutôt que de reconnaitre que le souci est à l’intérieur de moi. Reconnaitre la peur est de faire tomber le château de cartes. C’est faire tomber l’égo et reconnaitre la dépendance à la peur.

Et du coup, le jugement permet de ne pas reconnaitre la peur. Cela permet quelque part de rester aveugle. Alors que, bien souvent , l’insécurité en soi est tellement grande qu’on a conscience que l’on juge. Juste pour se protéger de la peur, juste pour se donner une consistance et de ne pas affronter notre peur. J’ai peur de cette femme que je trouve plus belle que moi. Parce que j’ai une profonde insécurité par rapport à ce que je suis en tant que femme.

Donc c’est tellement profond que j’ai conscience de me mettre en danger, j’ai peur et je suis en insécurité. Pour essayer de ne pas reconnaitre ma peur. De ne pas reconnaitre que le problème vient de moi, je vais juger cette femme, je vais la critiquer. Je vais chercher à la juger et la descendre aussi pour me protéger de cette peur-là. Il y a bien d’autres exemples beaucoup plus subtiles.

Le jugement est une quête d’amour

Le jugement, comme le dit Gabrielle Bernstein est une quête d’amour. Quand je ne m’aime pas, que je manque d’amour de moi, je ne ressens pas d’amour autour de moi. Quelqu’un qui ne s’aime pas va tout le temps être dans l’insécurité de ne pas être aimé. Quand on ne s’aime pas soi-même, on a énormément de mal à ressentir l’amour autour de soi. On va être constamment focus sur la pénurie d’amour, on va constamment avoir besoin d’être aimé par autrui. Que quelqu’un comble notre besoin d’amour puisqu’on ne le comble pas nous-même.

La peur de ne pas être aimé

Donc je me sens séparée à ce moment-là de l’amour universelle, de l’amour de l’Univers. Quand j’ai peur de ne pas être aimée, je suis dans l’insécurité. Et je ne sais pas combler mon besoin d’être aimée. Alors je juge, pour me protéger de cette insécurité. Et je juge parce que j’ai besoin de me rassurer par rapport à l’amour. Et j’ai besoin de me rassurer dans le fait que je suis aimée. Donc le jugement est une quête d’amour. Ce sont les mots de Gabrielle Bernstein qu’elle prononce dans son livre l’Univers veille sur vous. C’est quelque chose qui m’a beaucoup marquée parce que ça résume complètement ses pensées. C’est ce que j’avais envie de vous transmettre.

Travail sur soi

Pour vous parler de mon histoire, mon chemin de l’amour de moi a commencé il y a des années. Je me suis rendue compte qu’en fait, je ne m’aimais pas. Cela s’est passé par plein de phases différentes. Par la compréhension de l’histoire familiale, par la connaissance de moi-même. Par la connaissance de mes insécurités, par le courage émotionnelle que j’ai pu développer. Mon insécurité par rapport à ma part d’ombre aussi.

J’ai l’impression de vraiment marcher sur ce chemin de l’amour de soi que depuis quelques semaines. C’est comme ci j’avais grimpé une petite dune depuis toutes ces années et que là, j’ai encore l’Everest à gravir. Dans cette quête d’amour de soi, j’ai encore beaucoup de chemin et je sais que le plus beau m’attend. Et dans cette quête d’amour de soi, il y a quelques semaines, j’ai appris à juger moins. Parce que rappelez vous. Moins vous jugez, plus vous êtes dans l’amour de vous-même et dans le lien par rapport à l’autre. Moins je juge, plus cela signifie que je reconnais mon insécurité. Et j’apprends aussi à donner de l’amour. A regarder à l’intérieur et de me dire que le problème n’est pas l’autre. De me donner de l’amour par moi-même et le soulagement doit venir de moi-même.

Le jugement mène à la séparation

Quand on juge en fait, on est en séparation, en séparation de l’amour des autres, de l’amour universelle. On est dans un espèce de cercle vicieux parce que l’on juge. Parce qu’on ressent le désamour de soi. Quand on juge quelqu’un, on finit par culpabiliser. Par se sentir mal. Et l’on voit bien que cela ne comble absolument pas le manque d’amour que l’on a à l’intérieur. On essaye de plus en plus. Et c’est un cercle vicieux qui ne vient jamais combler notre besoin d’amour à l’intérieur. Mais en plus, cela nous fait sentir séparé des autres, en concurrence par rapport aux autres. Cela va nous faire sentir non pas dans l’ouverture et la bienveillance mais dans la séparation et la malveillance. Et on se sent encore moins aimé par autrui, moins aimé de soi et on est dans un cercle vicieux.

Apprendre à juger moins

L’idée encore une fois est d’apprendre à moins juger. Je ne vais pas vous dire de ne plus juger. Parce que je pense, nos Maîtres Spirituels sur Terre ne jugent certainement plus. Mais nous, humains, on fait du mieux qu’on peut. Faire du mieux qu’on peut. Et je pense que l’on devrait apprendre à juger moins pour se connecter plus à soi.

Alors, ce que je vous propose, c’est quelques petites étapes. Certaines ont été inspirées par Gabrielle Bernstein dans son livre l’Univers veille sur vous. Je vous invite vraiment à le lire. Et d’autres de ces étapes ont été inspirées par mon expérience dans ma quête d’amour de soi.

Reconnaitre le jugement

Alors la première phase pour se reconnecter à soi et de se défaire des jugements que l’on émet constamment. La première étape est de reconnaitre le jugement et l’évaluer avec honnêteté et clarté. On juge tout le temps, que ce soit positivement ou négativement. A partir du moment où on juge quelqu’un, on émet un jugement. On décide de ce que cette personne fait mal, fait bien. On la compare, même si c’est une pensée et on se dit . » Oui mais cette personne est comme ceci, comme cela. Ou il fait comme ceci, comme cela. « . On va émettre une comparaison, on va lui faire la morale ou quoi que ce soit. Ou que l’on estime par exemple que cette personne est nécessaire à notre bonheur, on est dans le jugement.

Et on le fait tous. Aujourd’hui, je sais que je ne pourrais pas entendre quelqu’un me dire :  » Moi je ne juge jamais personne « . Je pense que j’aurais du mal à le croire. Peut-être aussi parce que je n’ai jamais rencontré une personne comme ça. Mais je sais que la plupart du temps, on est pas très honnête avec nous-même. En tout cas moi, je faisais partie de ces personnes là qui disaient . » Non, non, mais je trouve que je ne juge pas beaucoup, je juge le moins possible « . Si je passe une journée entière à évaluer la manière dont je jugeait au quotidien. Je me serais rendue compte qu’une fois par heure, j’émettais un jugement par rapport à quelqu’un. Par rapport à quelque chose ou à moi-même.

Evaluez votre jugement

Même si on se juge soi-même, on est constamment en train de juger les autres, de se séparer des autres. Après, cela peut être à faible quantité comme cela peut être à haute intensité. Et pour ça, Gabrielle Bernstein donne une échelle et dit . » Reconnaissez votre jugement, admettez le. Soyez sincère, honnête, humble et évaluez votre jugement avec clarté » Vous pouvez l’évaluer sur une échelle de 0 à 10. Tout simplement, de 0 à 10, vous prenez un jour, trois jours ou une semaine, c’est comme vous voulez. Et tous les jours, vous dites : » Ok, quel a été mon baromètre de jugement aujourd’hui ? ». Et vous émettez une note quelque part entre 0 et 10 pour évaluer votre baromètre de jugement.

Observez sans juger

C’est la dernière étape la plus difficile. Parce que c’est l’étape de reconnaitre avec le cœur et avec profonde sincérité notre capacité de jugement. Une fois que l’on a reconnu ce jugement, c’est de savoir observer le jugement sans jugement. Alors, j’explique. En fait, c’est tout simplement de savoir se dire . » Ok, cela fait trois jours que j’ai observé ma capacité de juger constamment et je me situe plutôt à 7.  » A ce moment-là, je me dis . » Ah punaise, je suis une mauvaise personne. Ce n’est pas bien, ça ne va pas du tout, qu’est-ce que je fais ? Je me rends compte que je juge tout le temps les autres, c’est horrible « .

Non, l’idée est plutôt d’observer ce jugement sans jugement est de se dire . » Ok, mon baromètre est à 7, c’est ok « . Si je fais ça, c’est que visiblement je suis dans une quête d’amour. Je fais de mon mieux. Peut-être que je n’ai pas envie de continuer à être comme ceci et j’ai besoin de me pardonner. C’est mon moyen pour aller chercher de l’amour, pour aller combler mon besoin d’amour en moi. Je fais de mon mieux, je me pardonne. Et surtout, je m’observe sans me dire que c’est mal, c’est bien. Je suis une mauvaise personne, je suis une bonne personne. Observer sans jugement, c’est une pratique qui demande de l’entraînement pour observer les choses. Sans jugement aussi bien dans vos émotions, vos pensées et pour les autres. Je trouve que la méditation aide beaucoup dans l’observation sans jugement.

Que devient le jugement ?

La troisième étape est pour moi de se poser la question. Si je n’étais qu’amour et si je savais que j’étais aimée, si je m’aimais complètement, alors, que deviendrait le jugement ? Qu’est-ce que je dirais à cette personne ? Et à ce moment-là, on va reconnaitre l’insécurité et reconnaitre la projection de soi. Reconnaitre qu’en fait, si on s’aimait complètement, on aurait peut-être pas eu ce jugement là. On aurait pas eu cette manière là. On aurait rien dit, peut-être qu’on aurait rien remarqué. Et à ce moment-là, c’est l’étape qui va nous aider à reconnaitre l’insécurité. La projection que l’on fait sur l’autre et ça nous permet aussi de reconnaitre notre dépendance au jugement. Et la protection que l’on met en place par rapport à notre insécurité, à notre besoin d’amour.

La quatrième étape est de se dire : » Ok, maintenant, je me reconnecte immédiatement à l’amour universelle. Stop, visiblement, si j’étais aimée, que deviendrait le jugement ? « . Je décide là, que je ne suis qu’amour. Je suis aimée, je suis soutenue que ce soit par l’Univers, par les autres ou par moi-même. Je suis connectée à l’amour et on va s’envoyer de l’amour à soi-même, on va se reconnecter à l’amour universelle. Cela peut être par la méditation, par des massages, par du yoga. Cela peut être plein de manières différentes. Mais cette quatrième étape est vraiment de se dire . » Ce n’est pas l’autre qui définit ma valeur ni qui je suis « . Donc, je dois me donner de l’amour, envoyer de l’amour à moi-même mais aussi donner de l’amour à l’autre.

Récapitulation

Alors, pour récapituler pour être sûr que vous saisissiez toutes ces étapes.

Alors aujourd’hui, visiblement, je suis à 7. Reconnaitre le jugement.

Deuxième étape : C’est ok, je fais de mon mieux, je me pardonne d’avoir jugé autant, je suis en quête d’amour.

Troisième étape : Et si aujourd’hui, je n’aurais été qu’amour, alors quel aurait été ce jugement ? Qu’est-ce que j’aurais dit à propos de cette personne que j’ai jugé aujourd’hui ? Et bien je me rends compte que peut-être, j’aurais souri. J’aurais été moins dure et je me rends compte qu’elle a plein de côtés positifs que je n’avais pas vu.

Quatrième étape . Si je décide que je suis aimée, j’ai besoin de m’envoyer de l’amour. Car j’étais en insécurité à ce moment-là, peut-être que je me suis comparée à cette personne là. Donc, je m’envoie de l’amour. Ce n’est pas cette personne là de l’extérieur qui décide de qui je suis. Et je décide aussi d’envoyer de l’amour, de la visualiser car elle mérite l’amour. Elle ne méritait pas mon jugement, elle méritait de l’amour. Donc, on va aller recréer finalement et ça peut être par de la visualisation en lien avec cette personne là.

S’entraîner

Et la cinquième étape est la moins facile. C’est de s’entraîner tout simplement. C’est de pratiquer ça encore, encore et encore. La reconnaissance du jugement. L’observation sans jugement. Imaginez la situation si vous n’étiez qu’amour, se reconnecter à l’amour et s’entraîner encore, encore et encore. Alors moi, c’est vraiment un entraînement tous les jours qui n’est jamais totalement acquis. Vous entrez dans cette sorte d’amour universelle où on juge beaucoup moins. Vous allez vous sentir beaucoup plus aimé par les autres. Parce que vous allez vous sentir beaucoup plus en connexion avec les autres.

Vous allez aussi vous sentir beaucoup plus dans l’amour de vous-même. Puisque vous allez aussi sentir l’élévation de votre vibration, l’élévation de l’estime de vous-même. De votre confiance en vous, de cesser de vous comparer. Vous allez aussi tout simplement avoir la sensation de devenir une meilleure personne et ça, cela permet vraiment de s’aimer. Donc voilà en gros les étapes que je vous conseille pour vous défaire du jugement. Du jugement que vous émettez à autrui.

J’espère que cet article vous a plu. Je vous remercie pour votre soutien de messages que je reçois. Mais si vous avez un petit temps, n’hésitez pas à mettre un petit mot. Cela fait toujours très plaisir, c’est précieux pour moi. Je vous remercie pour tout.

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